La franc-maçonnerie est une démarche initiatique ayant pour objectif le développement individuel de ses membres pour, qu’en retour, ils contribuent à une société meilleure et plus juste. Être maçon, c’est d’abord vouloir travailler sur soi.

Le symbolisme est un outil de formation qui permet à chacun de devenir l’agent de son propre changement. En favorisant le développement de l’intuition au travers d’analogies, la démarche symbolique libère l’échange avec l’autre de ses conventions ordinaires, en même temps qu’elle ouvre des chemins pour la construction de soi-même. En aidant à dépasser des blocages culturels, cet outil d’intermédiation peut nous réconcilier afin de mettre en commun la réflexion ou l’acquisition des connaissances.

La franc-maçonnerie emprunte la grande majorité de ses symboles aux bâtisseurs de cathédrales. C’est pourquoi nombre de nos symboles sont porteurs de valeurs communes au compagnonnage. Le décalage que provoquent ces références anciennes et détachées de leur contexte opératif initial ne gêne pas les francs-maçons devenus aujourd’hui spéculatifs (du latin speculare, réfléchir). C’est peut-être même cette référence distanciée à l’Équerre, au Compas, aux Ciseau et Maillet, au Niveau, au Fil à plomb, à la Règle, au Levier ou à la Truelle qui libère notre interprétation symbolique.
Mais si cet héritage culturel nous est sacré, aucun objet concret porteur du symbole ne revêt pour autant un caractère magique ou qui justifierait une quelconque vénération.

Nous entendons les questions intriguées, voire inquiètes, que notre approche suggère à l’extérieur. Pour commencer à y répondre, cette page propose un dictionnaire de nos principaux symboles et termes.
Rien d’étonnant si, en quelques clics sur l’Internet, vous trouvez d’autres références et d’autres définitions parfois contrastées : le symbolisme reste un outil dont l’intérêt est d’abord dans le partage d’une pratique libératrice. Par définition, un dictionnaire qui en résulte ne saurait être universel ou définitif.

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