3.1. La franc-maçonnerie est-elle un contre-pouvoir ?

La franc-maçonnerie regroupe des membres de cultures et d’expériences très diverses où se confrontent plusieurs approches du monde.
Parmi les participants se trouvent des militants politiques ou associatifs, quelques élus locaux, quelques responsables d’entreprises, mais aussi probablement un de vos collègues ou un de vos voisins, voire un de vos proches. La plupart ont ou ont eu un engagement actif dans la vie de la cité. Leurs engagements étaient-ils antérieurs ou postérieurs à leur entrée en maçonnerie ? Il n’y a pas de réponse type.

L’influence de la maçonnerie peut s’exprimer selon deux angles :

1. La franc-maçonnerie annonce sans détour sa volonté d’aider ses membres dans leur développement personnel, pour qu’ils en tirent bénéfice dans leur vie Profane. L’intention est que l’esprit critique développé en Atelier entre francs-maçons aide ces citoyens à faire valoir dans leurs pratiques quotidiennes les valeurs humanistes qui les unissent.

2. Comme c’est aussi le cas de la presse, des mouvements politiques ou syndicaux et autres groupes de réflexions, la Maçonnerie Française revendique également un rôle d’influenceur de l’opinion. Ainsi, le Grand Orient de France (GODF) fait partie des organisations régulièrement consultées par les commissions gouvernementales officielles sur les questions sociétales ou éthiques. Des synthèses de ses réflexions et propositions sont rendues publiques et elles sont régulièrement reprises par les médias.

Si c’est cette double stratégie que sous-tend la question, alors la franc-maçonnerie est un contre-pouvoir.