2.1. Quels sont les principaux déclencheurs qui font qu’un candidat franchit le pas ?

Le parcours personnel qui amène un candidat à frapper à notre porte est toujours une longue maturation, accompagnée de nombreux doutes et hésitations. Les déclencheurs varient d’un candidat à l’autre.

Le plus commun est la curiosité que suscite la franc-maçonnerie, son histoire, ses contributions et ses secrets1. Après tout, la curiosité n’est-elle pas un moteur constant de nos progrès ?

L’opportunité d’une rencontre avec un franc-maçon ou la lecture d’une prise de position par un de leurs représentants a souvent réveillé une volonté d’en savoir plus et, pourquoi pas, de participer à nos travaux.

Parmi les motifs moins avouables, il peut y avoir la recherche d’un réseau relationnel au bénéfice d’un intérêt personnel. Cette attente sera très rapidement déçue, tant notre conception de la fraternité2 s’éloigne de la recherche du bénéfice individuel immédiat.

Beaucoup des candidats ont déjà un passé associatif au service de la communauté ou se sont engagés dans un mouvement syndical ou politique. Ils souhaitent alors prolonger cet engagement d’une autre façon, en rencontrant des personnes d’origines ou d’opinions différentes, mais partageant l’envie de penser une utopie pour améliorer la société.

Un attrait marqué pour l’ésotérisme ne fait pas partie des premiers motifs qui poussent à rejoindre la franc-maçonnerie. Ce n’est que plus tard, avec la pratique de ces outils maçonniques, que se réveille généralement l’intérêt pour d’un franc-maçon pour le rituel, le symbolisme ou la démarche initiatique.


  1. Voir à ce sujet l’article Secret maçonnique dans notre Petit dictionnaire du maçon.
  2. Voir ici la réponse à la question 2.4, « Qu’est-ce que la fraternité en franc-maçonnerie ? ».